Icônes

Pour qui, pourquoi peindre des icônes

Je peins des icônes pour rendre les gens heureux.

Je ne peins pas ces icônes pour moi. Je fais chaque icône pour une personne, soit parce que je pense à elle et que j’ai envie de la lui offrir, soit parce qu’elle a envie que je la peigne pour elle. Je préfère peindre, à sa demande, pour quelqu’un qui est touché, ému par une icône et aimerait en avoir une chez soi. Cela peut être le Christ, la Vierge, un saint, un archange, une scène biblique. On trouve de beaux modèles sur Internet ou dans les livres. Je préfère les modèles anciens, classiques. Les icônes derrière lesquelles l’artiste s’efface pour laisser sa place à l’expression de la prière ou de la méditation.

Je suis heureuse de réaliser des icônes qui ont du sens pour les personnes qui ont la foi, qui les aident à se recueillir, à prier. Une icône est l’expression d’une certaine transcendance et je suis honorée de participer à cet acte sacré.

Dernières icônes

La Sainte Face

D’après une Sainte Face de l’école de Novgorod, fin du 15e siècle. Image appelée “Le Sauveur non peint de la main de l’homme” ou “Mandylion”. C’est “cette image qui exprime par excellence le fondement dogmatique de l’iconographie et qui est le point de départ de toute l’imagerie chrétienne”.

Ma première Sainte Face “habite” maintenant dans un monastère orthodoxe, dans la cellule d’une Mère.

Pour en savoir plus, lire par exemple cette page.

(format 25 x 30 cm)

La Présentation au Temple

Lorsque j’ai visité le musée de Novgorod, la dame qui gardait la salle dans laquelle se trouvent les tablettes de Novgorod s’est approchée de moi alors que je contemplais cette Présentation au temple et m’a expliqué que cette icône était sa préférée. L’émerveillement, l’espérance et l’humilité perceptibles dans le regard de Syméon représentent pour elle ce qu’elle ressent devant le mystère de Jésus.

Ce modèle, peint à Novgorod, date de la fin du 15e siècle.

(format 22 x 32 cm)

Saint Jean le Précurseur

D’après le saint Jean le Précurseur d’une déisis très particulière exposée à la galerie Tretiakov à Moscou. Je l’ai découverte lors de mon voyage en Russie et elle m’a profondément émue. Cette icône, je l’ai peinte pour moi-même.

(format 25 x 30 cm)

La Vierge de tendresse

D’après la Vierge de Tendresse de Korsun, 18e siècle.

Ce serait l’évangéliste Saint Luc qui aurait peint les premières icônes de la Vierge. Les visages de la Mère de Dieu et de l’Enfant appuyés tendrement l’un contre l’autre illustrent l’écriture : “Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi.”

(format 25 x 30 cm)

Saint Georges

D’après une icône de saint Georges de l’école de Novgorod, fin du 15e siècle.

On raconte que Silène, une ville romaine, était terrorisée par un terrible dragon qui exigeait quotidiennement un tribut humain tiré au sort. Georges, officier chrétien dans l’armée romaine, arriva à Silène le jour où le sort avait désigné la fille du roi. Il combattit le dragon et le terrassa, délivrant ainsi la princesse. Le dragon se mit alors à la suivre comme un chien fidèle et la ville se convertit au christianisme.

Ce combat symbolise les luttes entre les forces du bien et les forces du mal et saint Georges est le saint patron de nombreux pays, villes et organisations.

(format 25 x 30 cm)

La Vierge de tendresse de Yaroslavl

D’après la Vierge de tendresse de Yaroslavl, ou de Tolga, XIV ou XVe siècle.

Pour Stassoula, qui a souvent pris soin de moi quand je vivais en Crète.

(format 25 x 30 cm)

Saint François d’Assise

Il n’existe pas d’icône orthodoxe de saint François d’Assise, car, étant né au 12e siècle, après la séparation des Églises d’Orient et d’Occident en 1054, c’était un chrétien d’Occident.

J’ai composé cette icône en m’inspirant d’une fresque de Giotto et d’une icône ancienne de Saint Jean-Baptiste, de l’école de Novgorod.

Pour admirer la fresque de Giotto, cliquer ici.

(format 25 x 30 cm)

La Transfiguration

La fête de la Transfiguration est l’une des plus importante du calendrier orthodoxe. vous pouvez écouter le Kontakion de la Transfiguration, un chant de la Liturgie orthodoxe, en regardant cette icône.

Cette icône est pour moi une des plus puissantes.

(format 25 x 30 cm)

Saint Joseph (La Nativité, détail)

Saint Joseph se trouve dans le coin en bas à gauche de l’icône de la Nativité. Il s’est isolé pour méditer sur ce qu’il vient de se passer et quelque chose de l’ordre de l’incompréhension ou du doute se lit sur son visage. Il incarne pour moi le Mystère, les questions à jamais sans réponse sur les origines, le divin, la foi.

(format 13 x 15 cm)

L'Archange Raphaël

Le nom « Raphaël » signifie en hébreu ancien « Dieu guérit ». Saint Raphaël est le saint patron des voyageurs, également des non-voyants, de ceux qui ont du mal à voir. Il est le saint patron de la Sainte Église orthodoxe de Jésus-Christ, présente principalement en Russie.

D’après une icône russe du 13e siècle, Galerie Tretiakov, Moscou.

(format 15 x 22 cm)

L'Archange Michel

L’Archange Saint Michel du Jugement Dernier se reconnaît à ses ailes et à son cheval rouges. Il tient la trompette du Jugement dernier. L’arc de cercle blanc symbolise un arc-en-ciel. Dans la mer en furie est souvent représentée une ville en train de sombrer.

Il nous accompagne dans nos quêtes et nos bouleversements.

(format 25 x 30 cm)

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